Ce genre de « témoignages », réels ou fictifs, dans une brochure distribuée par le Planning Familial sur le parking du collège choquera sans doute plus d’un adulte :
« J’ai fait une fellation à un mec mais rien d’autre, je sais pas si je suis toujours vierge. C’est comme si on l’avait fait, non ? » (Laurent)
« Pour ma première fois, j’étais hyper stressé. J’avais déjà essayé avec un autre homme mais ça lui avait fait très mal et on avait stoppé. Là, ça s’est fait naturellement, avec un peu plus de lubrifiant ! Depuis je me sens super léger, heureux. J’ai hâte de le revoir. » (Sébastien)
« Au début, j’avais pas envie de mettre une capote pour une fellation, à cause du goût du lubrifiant… Mais j’ai vu qu’on pouvait en acheter sans lubrifiant. » (Nadia)
« J’avais vachement envie d’être embrassée « en bas », mais je pensais qu’il voudrait pas, que ça le dégoûterait et puis j’avais peur de sentir pas bon ! [..] » (Mélanie)
Que penser du fait que cette brochure soit distribuée par le Planning Familial à des élèves de sixième alors que nos enfants sont sous la responsabilité de la principale du collège ?
J’avais envie d’avoir son point de vue sur ces témoignages qu’elle n’avait vraisemblablement pas lu avant que je ne les porte à sa connaissance. Il me semble important de mettre ces (ir)responsables de l’ « Éducation » nationale face à leur (ir)responsabilité. Bien évidemment, je n’ai pas reçu de réponse mais je dois bien avouer que ça m’a bien amusé d’écrire ce mail. Et si j’ai choqué cette vieille femme pudibonde et bien tant mieux : c’était le but !
Madame la principale,
Dans le courriel que je vous ai adressé le 15 mars 2023, je vous ai demandé de me transmettre une copie du projet d’établissement. Malgré plusieurs relances, à ce jour, vous ne m’avez pas répondu. Le délai de réponse de deux mois étant écoulé nous allons donc considérer que votre « silence vaut refus ». Dont acte. Nous considérerons également, à moins que vous ne soyez en mesure de me le communiquer, que ce document n’existe pas. C’est fâcheux car en l’absence de projet d’établissement, j’aimerais savoir précisément à quoi la CPE se réfère quand elle cite le « parcours santé/citoyenneté » dans son message du 24 mai 2023 sur Pronote (encore un message qui a « malencontreusement » « disparu » !) relatif à la présence du bus du Planning Familial sur le parking du collège le 26 mai de 10 à 16 h. En effet, le parcours éducatif de santé « se décline,sur un plan individuel, notamment par l’intervention des professionnels de santé, de service social et des psychologues de l’éducation nationale, et sur un plan collectif,par des actions inscrites dans les projets d’école et d’établissement. » (Source : https://www.education.gouv.fr/le-parcours-educatif-de-sante-11786)
Plusieurs questions se posent alors :
1- En l’absence de projet d’établissement et donc de parcours éducatif de santé dans quel cadre juridique situer les interventions du Planning Familial sur le parking du collège ?
2-Qui est responsable du fait, d’après certains témoignages, que des préservatifs aient été distribués à des élèves de sixième, entre autres, par le Planning Familial sur le parking du collège pendant que nos enfants sont placés sous votre responsabilité alors que les parents n’en ont pas été informés ?
3- Qui est responsable du fait que des brochures tendant visiblement à faire croire à nos enfants que les rapports homosexuels représenteraient environ 34 % des rapport sexuels chez les jeunes en France soient distribuées aux mêmes élèves dans les mêmes conditions ?
4- Quid de l’autorité parentale et des convictions religieuses et/ou philosophiques des parents ?Dans la brochure intitulée « Les premières fois », il y a, sauf erreur de ma part, 38 « témoignages » de jeunes. Sur ces 38 témoignages 19 font état de pratiques clairement hétérosexuelles, 10 de pratiques homosexuelles et pour les 9 autres, il est impossible de savoir (nous n’en tiendrons donc pas compte). Un rapide calcul (10/(10+19)=34 %) nous permet donc de constater que selon onsexprime.fr et donc selon le ministère de la santé, il y aurait 34 % d’homosexuels chez les jeunes. Cela reflète-t-il la réalité de la société actuelle ?
Voici ce que nous dit l’INSEE :
« En 2018, 0,9 % des couples cohabitants sont des couples de même sexe. Ainsi, 266 000 personnes vivent avec un partenaire de même sexe. La part de ces couples a augmenté : elle était de 0,6 % en 2011.
C’est entre les âges de 25 et 29 ans qu’il est le plus fréquent de vivre avec un partenaire de même sexe pour les femmes (0,9 %), et entre 30 et 34 ans pour les hommes (1,1 %). »
Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4215399
En 2012, il y a déjà onze ans, je vous l’accorde, voici ce qu’on pouvait lire dans un article du Midi Libre :
« COMBIEN Y-A-T-IL DE PERSONNES HOMOSEXUELLES EN FRANCE ?
Selon une étude de l’Inserm (recherche médicale) et de l’Ined (démographie) sur la sexualité des Français publiée en 2008, 4% des femmes et 4,1 % des hommes de 18 à 69 ans déclarent avoir déjà eu des pratiques sexuelles avec un partenaire du même sexe. Mais seulement 1 % des femmes et 1,6 % des hommes déclarent avoir eu des rapports sexuels avec une personne du même sexe au cours des douze derniers mois. »
Source : https://www.midilibre.fr/2012/11/03/combien-y-a-t-il-de-personnes-homosexuelles-en-france,588331.php
Sur https://fr.statista.com/statistiques/474552/avez-vous-deja-eu-une-relation-homosexuelle-france/
on parle de 12 % de jeunes femmes et de 8 % de jeunes hommes qui auraient déjà eu une relation homosexuelle en en 2021.
Dans tous les cas, nous sommes bien loin des 34 % constatés dans la brochure…
« Constatés », oui. Car, si les chiffres ne sont pas annoncés officiellement par le ministère de la santé, c’est ce que l’on peut déduire des « témoignages » qui figurent dans cette brochure intitulée « Les premières fois » distribuée à nos enfants par le Planning Familial alors qu’ils étaient placés sous votre responsabilité le 26 mai dernier. En effet, vous conviendrez aisément que lorsque Laurent nous dit « J’ai fait une fellation à un mec mais rien d’autre, je sais pas si je suis toujours vierge. C’est comme si on l’avait fait, non ? », force est de constater que nous parlons bien d’une relation homosexuelle. De même quand Sébastien apporte à son tour son témoignage : « Pour ma première fois, j’étais hyper stressé. J’avais déjà essayé avec un autre homme mais ça lui avait fait très mal et on avait stoppé. Là, ça s’est fait naturellement, avec un peu plus de lubrifiant ! Depuis je me sens super léger, heureux. J’ai hâte de le revoir. »
En revanche, quand Nadia nous explique « Au début, j’avais pas envie de mettre une capote pour une fellation, à cause du goût du lubrifiant… Mais j’ai vu qu’on pouvait en acheter sans lubrifiant. », on comprend facilement qu’elle parle d’une relation hétérosexuelle. Tout comme quand Mélanie raconte : « J’avais vachement envie d’être embrassée « en bas », mais je pensais qu’il voudrait pas, que ça le dégoûterait et puis j’avais peur de sentir pas bon ! [..] »
Notez bien qu’il ne faut voir ici aucune tendance homophobe de ma part. Je suis d’ailleurs parfaitement inattaquable sur ce point. En effet, ce n’est pas parce que j’ai activement contribué à la croissance démographique de la France et à la sauvegarde de l’espèce humaine que je ne suis pas, comment dire, concerné de près par l’homosexualité ou plutôt par la bisexualité…Simplement, je m’interroge sur ces chiffres qu’un élève de sixième devrait être en mesure d’établir lui-même en quelques minutes. Bien évidemment, il est absolument impossible qu’il y ait une volonté de qui que ce soit d’exercer une quelconque influence sur la jeunesse… Mais alors, pourquoi cette proportion inhabituelle de témoignages homosexuels dans cette brochure ? Permettez-moi de m’interroger.
Et vous, que pensez-vous de tout cela ?
D’autre part, je me permet de vous faire part d’un point de vue : cette brochure n’est pas très bien conçue. En effet, certains termes employés ne sont pas définis, ce qui fait que les enfants arrivent avec des questions auxquelles nous, parents, n’avons pas forcément la réponse. Aussi, quand ils m’ont demandé « Papa, c’est quoi un sex toy », je leur ai répondu « j’en sais rien, vous irez demander à la principale »…
Dans l’attente de votre réponse.
Bien cordialement,
La brochure en question :